





L'ordre des Gorgonacea
Le fantastique monde
sous-marin nous offre une vision grandiose due aussi bien au nombre de ses
esp?ces qu'? l'?clat de ses couleurs. Les plongeurs font partie de ces
?lus qui peuvent jouir, de temps ? autre, du spectacle que constituent les
coraux mous se balan?ant au gr? des courants, des extraordinaires coraux
durs et surtout de la diversit? de coloration des poissons coralliens. La
plupart d'entre nous ne connaissent ce monde que par l'interm?diaire des
films et des pr?sentations de diapositives. Cependant il existe des audacieux
qui ont install? une partie de ce monde sous-marin dans leur salon. Dans
ce cas ?galement nous sommes en pr?sence de pr?f?rences diversifi?es,
car il n'est pas possible de maintenir l'int?gralit? de ces magnifiques
animaux. Bien que la mode soit aux coraux durs, je suis rest? fid?le aux
coraux mous et au fil du temps je me suis pris d'amour pour ceux-ci.
Un ordre complexe
L'ordre des Gorgonacea - aussi appel? corail corn?, corail ?corce ou
gorgones compte 1200 esp?ces aux couleurs et aux formes les plus diverses.
Ces cr?atures, magnifiques et fascinantes, se rencontrent dans presque toutes
les mers chaudes du monde. Environ deux tiers des esp?ces sont inf?od?es
au littoral ( faisant partie de la zone c?ti?re) mais ne p?n?trent jamais
dans l'eau saum?tre. Plus de 10% d'entre elles se trouvent ? des profondeurs
d?passant 1000 m et plusieurs sont rencontrées ? plus de 3000 m de
profondeur.
Certaines forment des troncs ramifi?s aux branches ?paisses et rigides,
d'autres poss?dent d'?troites prolongations flexibles en forme de fouets
semblables ? des buissons, d'autres enfin, dont la croissance est plane,
pr?sentent une configuration en ?ventail. Les branches de quelques-unes
sont soud?es entre elles, formant ainsi une sorte de tamis ? l'aide duquel
elles filtrent la nourriture pr?sente dans le courant. I'axe squelettique
souvent flexible des gorgones se compose de fibres de gorgonine ressemblant
? de la corne, incluant des ?l?ments calcaires (scl?rites) recouverts
d'une "?corce" constitu?e de c?nosarque (tissu cellulaire se
trouvant entre les polypes) d'o? ?mergent les polypes individuels. Les fibres
de gorgonine contenant peu de scl?rites, les coraux corn?s sont plus flexibles
et donc mieux adapt?s ? la vie dans les eaux agit?es riches en courants.
La syst?matique des Gorgonacea est quelque peu compliqu?e. Dans cet article
il n'est ques- tion que de deux sous-ordres: Scleraxonia et Holaxonia.
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Corallium ruburm originaire de Méditerranée,
doit être maintenu dans des bacs spécifiques, de préférence
réfrigérés. (Photo : Jean-Emmanuel Hay) |
Le sous-ordre Scleraxonia,
se caract?rise par un axe squelettique compos? d'aiguilles individuelles
(spicules ou scl?rites), reli?es entre elles par les fibres de gorgonine
ou compl?tement soud?es par des s?cr?tions calcaires.
A ce sous-ordre appartient par exemple l'esp?ce de couleur rouge ?carlate
Corallium rubrum.
Pour le sous-ordre Holaxonia, l'ensemble de l'axe squelettique se compose
essentiellement de fibres flexibles de gorgonine, entre lesquelles se trouvent
des d?p?ts de calcite (spath calcaire). Il n'y a pas de squelette ? proprement
parler. Le "corail r?s?da", Primnoa resedaeformis, originaire
des mers temp?r?es, est un exemple typique. Ses polypes sont r?- partis
de mani?re tr?s dense autour des branches de la colonie. Celles-ci, fortement
ramifi?e en forme de buisson, atteignent une hauteur de 25 cm. Le tr?s connu
"?ventail de V?nus", Rhipiodogorgia flabellum, est ?galement
inclus dans ce sous-ordre.
? Objet? de d?coration
Biens que prot?g?es par de s?v?res lois restrictives, il n'est pas rare
de trouver des gorgones dess?ch?es dans des boutiques en bord de mer, au
m?me titre que les hippocampes. Pour quelques dizaines de francs, le touriste
satisfait contribue ? la destruction du milieu marin, en toute bonne fois
et innocence... jusqu'? ce qu'un douanier s'int?resse ? son cas. En aquarium
aussi (et il ne faut pas se voiler la face) les gorgones sont maltrait?es.
Aux temps h?ro?ques de l'aquariophilie marine, des sp?cimens morts ?taient
souvent utilis?s comme ? objet ? de d?coration des aquariums. De nos jours,
il existe malheureusement encore des importateurs qui proposent des esp?ces
dont les chances de survie sont faibles, voire nulles, dans un aquarium marin
?normal?. Parmi celles-ci, il faut citer les plus color?es et la plupart
de celles croissant en forme d'?ventails, comme Acabaria erythrea,
Acabaria sp. , Ellisella
sp., Villogorgia sp., ou encore Subergorgia hicksoni qui
ne convient pas pour l'aquarium ? cause de sa taille. Pour survivre, il faut
en effet que ces gorgones baignent compl?tement dans la nourriture. Elles
doivent pour cela disposer en permanence d'une quantit? suffisante de plancton,
ce qui n'est r?alisable que dans un bac sp?cifique.
Les esp?ces que je maintiens
Euplexaura
sp., similaire ? Corallium rubrum, est souvent confondu avec
Heterogorgia uatumani. Il se caract?rise ?galement par un tronc rouge
sombre mais ses polypes sont d'un jaune lumineux. Le pourtour des branches
individuelles ainsi que la forme et la taille des polypes sont semblables
? ceux de Corallium rubrum. La diff?rence essentielle r?side dans
le fait qu'il ne faut pas nourrir Euplexaura sp. de mani?re cibl?e.
Il ne m'a pas ?t? possible de voir si cette esp?ce filtre des particules
alimentaires pr?sentes dans l'eau. Je suppose qu'elle se nourrit ? partir
des produits du m?tabolisme provenant de ses algues symbiotiques. Sa sensibilit?
vis-?-vis de l'?clairage est ?galement diff?rente et l'on peut la positionner
directement sous un HQI, si la hauteur d'eau est suffisante. Elle ouvre ses
polypes ? n'importe quelle heure, except? la nuit. Certains de mes amis
aquariophiles h?bergent ?galement cette gorgone depuis longtemps et nos
observations concordent. Euplexaura sp. convient mieux que Corallium
rubrum ? une maintenance en aquarium, car il est moins exigeant en termes
de soins. Pour la maintenance sp?cifique de coraux corn?s plus sensibles,
de petits aquariums conviennent plus particuli?rement, puisque l'alimentation
cibl?e y est plus facile ? r?aliser. Il faut cependant veiller ? ne pas
maintenir dans de tels bacs des animaux qui ne supportent pas des teneurs
?lev?es en nitrates. La maintenance conjointe de diverses esp?ces est possible
et nombre de gorgones se maintiennent et se multiplient assez bien en aquarium.
Il s'agit, ? une exception pr?s, de celles vivant en symbiose avec des zooxanthelles.
Ces derni?res offrent ? leurs h?tes des substances nutritives essentielles:
glyc?rines, liaisons sucr?es et acides amin?s. Bien que leur coloration
soit seulement jaune-brun ? brun sombre, elles sont fascinantes et int?ressantes
? plus d'un titre.
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Cette gorgone rouge en forme d'éventail, finement ramifiée, est délicate à maintenir en aquarium car elle exige une alimentation régulière au plancton. (photo : Léo Gessert) |
Voici les r?sultats
obtenus avec les esp?ces que je maintiens.
Plexaurella sp., particuli?rement belle, a une croissance lente.
Sa coloration g?n?rale varie du brun clair au brun moyen, avec quelques
polypes brun clair ? jaune p?le. Cette esp?ce est plus courante en aquarium
depuis quelque temps. Il y a deux ans, un ami m'a offert une bouture de cette
gorgone qui se nourrit exclusivement des produits du m?tabolisme de ses zooxanthelles.
Plexaurella dicoma peut ?tre consid?r?e comme tr?s endurante
et ne pose pas de probl?me. Peu ramifi?e, avec un diam?tre de branches
atteignant 15 ? 18 mm, elle reste cependant relativement flexible. A la diff?rence
de ceux de Plexaurella sp., ses polypes sont tr?s denses et tr?s
courts. Elle est principalement originaire du continent am?ricain (Cara?bes,
Golfe du Mexique, Colombie, Floride, Bahamas) et vit ?galement en symbiose
avec des zooxanthelles. Elle trouve sa place directement sous le rayonnement
du projecteur HQI, att?nu? toutefois par un Pseudogorgia sp.. L'endroit
semble lui convenir, le courant variable n'y est pas direct. Apr?s avoir
acclimat? ce corail pendant trois mois, j'ai pr?lev? un morceau d'environ
8 cm de longueur sur l'une de ses cinq branches mesurant entre 20 et 28 cm
de longueur. J'ai utilis? pour ce faire une paire de ciseaux, ce qui a d?
produire des contusions au niveau de la coupe. La branche pr?lev?e a ?t?
introduite (avec encore plus de pr?cautions que pour l'esp?ce pr?c?dente)
dans un trou situ? sur une pierre vivante. Quelques heures plus tard les
polypes ont fait leur apparition, mais il a fallu attendre cinq jours pour
ceux de la colonie-m?re. Au bout de dix jours, la bouture s'est d?gag?e
de son trou. A son examen, je constate une putr?faction au niveau de la coupe.
Elle est retir?e avec pr?caution puis la bouture est coinc?e entre deux
pierres. En la soumettant ainsi au courant, je caresse l'espoir de voir la
plaie ?pargn?e par la d?composition. Cet espoir est malheureusement vain.
Apr?s deux amputations, la bouture ne prend toujours pas et je me r?signe
? retirer les restes. Sur le pied-m?re, le c?nosarque commence ?galement
? se d?composer ? l'endroit de la section. L'axe squelettique se trouve
ainsi mis ? nu sur 1 cm. Je me d?cide ? sectionner la branche ? environ
2 cm au-dessous de l'ancienne coupe en utilisant cette fois un scalpel. La
progression ? travers l'?corce se passe bien, mais je dois redoubler d'efforts,
car le squelette tr?s dur de cette gorgone atteint 3 mm d'?paisseur. Cette
"op?ration" sauve certainement le corail : une semaine plus tard,
la plaie est enfin cicatris?e... Ce n'est que deux ans plus tard que je me
risque ? nouveau ? faire un bouturage qui, cette fois-ci, r?ussit...
Pseudopterogorgia
sp.
Depuis 10 ans j'en maintiens un exemplaire. D'un brun plus ou moins clair,
elle provient également des Caraibes. Il s'agit de la premi?re gorgone
introduite dans mon aquarium r?cital sous la forme d'une bouture de 8 cm
de longueur, offerte par un ami qui i l'a pr?lev? sur sa colonie mesurant
presque 50 cm. Compte-tenu de sa taille future, je choisis de l'implanter
au centre de l'aquarium, si bien qu'elle se trouve sous le rayonnement direct
de la lampe HQI. Le choix de cet emplacement est d?termin? par le fait que
la colonie-m?re de mon ami se trouve, elle aussi, directement sous l'?clairage.
Pour la fixer, un petit trou d'environ 3 mm de diam?tre est perc? dans une
pierre. Le pied de la bouture est introduit, puis cal? ? l'aide d'un petit
morceau de corail. Cette op?ration n'est pas effectu?e avec tendresse. J'ai
en effet «forc?» avec vigueur, afin qu'elle ne puisse se d?tacher
par la suite. Un long moment s'?coule avant l'ouverture des premiers polypes.
Je dois attendre quatre semaines pour qu'elle soit compl?te, d?lai certainement
caus? par le changement de milieu.
Des exp?riences ult?rieures me confirmeront cette analyse...
Une lente reprise
En m?me temps que les polypes s'?panouissent,
le pied se forme, recouvrant le trou utilis? pour sa fixation. Apr?s la
formation du pied, un arr?t de la croissance s'instaure pendant six mois,
puis elle ? explose » subitement. En l'espace de dix mois, Pseudopterogorgia
sp. a grandi de 30 ? 35 cm en hauteur. Durant cette p?riode de croissance,
elle se d?barrasse des zooxanthelles mortes par des mues irr?guli?res,
espac?es de six ? dix semaines. Alors qu'elle atteint presque la surface
de l'eau, je me d?cide ? couper une branche d'une longueur de six centim?tres
? l'aide d'un scalpel (avec des ciseaux, on provoque des l?sions)... Pour
une meilleure manipulation, la bouture est sortie momentan?ment hors de l'eau,
ce qui ne lui a caus? aucun dommage, pour l'implanter comme d?crit auparavant.
Des exp?riences ult?rieures ont d?montr? que cette gorgone pouvait ?tre
retir?e de l'eau pour une dur?e proche de dix minutes, sans qu'elle semble
en souffrir. Les polypes se sont ouverts une heure apr?s r?introduction
dans l'aquarium de la pierre et de sa bouture. Dix huit jours plus tard, le
pied ?tait form? et l'animal fix?. Encourag? par ce succ?s, j'ai pr?lev?
cinq boutures suppl?mentaires selon la m?me m?thode. Une fois fix?es,
elles ont ?t? transmises ? d'autres aquariophiles.
Sensibles aux changements de milieux
Un ami ayant re?u une branche fra?chement sectionn?e a v?cu une exp?rience
similaire ? la mienne, ? savoir que la bouture ne s'est fix?e que quatre
semaines plus tard, moment o? elle a de nouveau d?ploy? ses polypes. C'est
pour cette raison que je me suis donn? pour r?gle de laisser les nouvelles
boutures surmonter leur traumatisme dans mon bac avant de les diffuser. Si
l'on respecte certains principes, cette gorgone se r?v?le tr?s endurante
et robuste en aquarium r?cifal, pour peu qu'elle dispose d'une forte intensit?
lumineuse. Une implantation sous le projecteur HQI, associ?e ? un brassage
indirect, donnent un r?sultat optimal. Il y a six mois, Pseudopterogorgia
sp. a d?velopp? des n?uds au bout de diverses branches. Lors d'un examen
plus pr?cis, j'ai constat? que certaines branches s'?taient soud?es ?
leur extr?mit?, ph?nom?ne certainement li? ? un contact permanent provoqu?
par les effets du courant. Par la suite, toutes ces branches, sauf une, se
sont d?tach?es du pied-m?re. L'aspect que pr?sentaient les ? soudures?
des branches lib?r?es donnait l'impression que le corail voulait d?velopper
de nouveaux pieds. Quoi qu'il en soit, il est possible d'affirmer que Pseudopterogorgia
sp. est des plus robustes. J'ai distribu? plus de 50 boutures provenant
de cette gorgone ? des amis aquariophiles.
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Méthode
de bouturage des gorgones: un trou est percé dans une roche friable
pour fixer la bouture. (photo : Léo Gessert) |
Il est fr?quent d'apercevoir
des blessures sur l'?corce des gorgones. Le plus souvent, elles sont le r?sultat
d'attaques urticantes ou sont dues ? des causes m?caniques. J'ai souvenir
du cas d'un de mes Pseudopterogorgia sp., chez lequel de telles blessures
avaient ?t? inflig?es par un madr?poraire, Galaxea fascicularis,
mais il a ?t? surprenant de constater que Pseudopterogorgia sp. ait
pu poursuivre sa croissance au-dessus de la zone bless?e, alors que pour
Pterogorgia citrina, dont le c?nosarque avait ?galement ?t? agress?
par un contact permanent avec Plexaurella dichotoma, seule une s?paration
des deux antagonistes a permis de cicatriser les plaies. J'ai, ? cette occasion,
fait une autre d?couverte. Pendant quelques jours, Pterogorgia citrina
n'a plus ouvert ses polypes. Comme cela m'a sembl? suspect, j'ai proc?d?
? un examen ? la loupe. C'est alors que j'ai d?couvert sur son ?corce
plusieurs nudibranches mesurant entre 1,5 et 2,0 mm, offrant un ? buisson
de plumes ? presque semblable ? un polype originel de Pterogorgia citrina.
Leur couleur semblable ? celle de l'?corce explique pourquoi je n'avais
pu les d?tecter lorsque les polypes ?taient ?panouis. J'ai sorti la gorgone
hors de l'eau pour pr?lever tous les nudibranches pr?sents. Mes craintes
de voir d'autres gorgones agress?es ne se sont heureusement pas concr?tis?es.
Il semble que cette esp?ce particuli?re ne s'en prenne qu'? Pterogorgia
citrina. Des blessures apparues sans contact particulier n'ont cicatris?
que tr?s lentement pour Cirrhipathes sp. Corallium rubrum,
non ?pargn? lui aussi, s'est r?tabli tr?s rapidement.
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Cette
Plexaurella fait partie des gorgones aux ramifications charnues,
qui exigent beaucoup de lumière. (photo : Léo Gessert) |
Chez Plexaurella dichotoma
le probl?me est diff?rent. Au fil du temps et malgr? mes efforts, des Zoanthid?s
jaunes, Parazoanthus sp., atteignent l'ensemble du c?nosarque de Plexaurella
dichotoma. Malgr? mes craintes, la gorgone poursuit aujourd'hui encore
sa croissance, r?ussissant m?me ? r?g?n?rer compl?tement son ?corce.
Il est possible d'en conclure qu'elle s'est immunis?e contre le poison de
Parazoanthus sp. Les deux esp?ces cohabitent depuis en parfaite harmonie.
Dans mon aquarium, d'autres gorgones r?ussissent ? cicatriser leurs plaies.
Chez Gorgonia flabellum apparaissent de temps ? autre des zones o?
l'?corce noircit puis se d?tache. En l'espace de quelques jours pourtant,
Gorgonia flabellum les recouvre avec une nouvelle ?corce... A l'aide
de ciseaux particuli?rement aiguis?s, j'ai soigneusement pr?lev? un petit
morceau de Gorgonia flabellum pour le fixer sur une pierre. Peu de
temps apr?s, un petit pied s'est d?velopp?.
La situation d'Eunicella singularis n'est pas facile dans mon bac.
Si au d?part elle a cr? sans probl?me jusqu'? la surface de l'eau, elle
s'est alors retrouv?e encercl?e par un madr?poraire du genre Acropora.
Aux points de contact, l'?corce s'est compl?tement d?tach?e. Malgr? cela,
la gorgone a poursuivi sa croissance au-dessus et au-dessous de l'Acropora...
Actuellement, je maintiens diverses esp?ces de gorgones dans mon bac r?cifal
: Pterogorgia citrina, Pseudopterogorgia sp., Plexaurella
sp., Gorgonia flabellum, Eunicella singularis, Rumphella
sp., Pseudopterogorgia americana, etc. et les ai toutes, sauf une,
multipli?es avec succ?s.
Texte : Léo Gessert
Extrait
des "Lettres récifales"
n° 19. Les textes et photos restent la propriété des auteurs