| Classe: |
Osteichthyes |
| Sous
classe: |
Actinopterygii |
| Ordre: |
Perciformes
- Sous-Ordre: Percoides (Labriformes) |
| Genre: |
Labroides (Bleeker 1851) |
| Espèce: |
dimidiatus |
| 1ère
Description: |
Valenciennes,
1839 |
| Distribution: |
La
répartition est plus que vaste: Mer rouge et Indo-pacifique, sauf
aux îles Hawaï où il laisse la place à Labroides phthirophagus (Randall). Il fréquente les lagons et les versants des récifs
coralliens. |
| Description: |
Ce
poisson peut atteindre jusqu'à environ 10 cm en aquarium et même
12 cm dans la nature. Son corps est comprimé, allongé, couvert d'écailles
grandes ou moyennes qui revêtent aussi la base de la dorsale et
de l'anale. La tête est pointue, nue sauf dans les régions sub-et
post orbitaires et de l'opercule. La bouche est très petite avec
une mandibule un peu plus courte que la mâchoire supérieure. Les
lèvres sont épaisses. Les dents sont petites et pointues, sur plusieurs
rangs, à la région antérieure des mâchoires. Une large raie longitudinale,
d'un noir très-profond, part du bout du museau, traverse l' œil,
et par conséquent toute la tête, et se rend, sans interruption en
s'élargissant jusqu'à l'extrémité de la caudale, qui n'a plus que
ses deux bords d'une couleur différente. La moitié antérieure du
corps est d'un bfW1 châtain, un peu plus foncé sur le dos que sur
le ventre. Cette teinte s'étend sur toute la portion épineuse de
la dorsale. Le reste de la membrane, qui dépasse la hauteur des
rayons épineux, est bleu céleste. L'anale a de même la base des
rayons bleue, comme la dorsale, et la moitié marginale bleue. Cette
couleur est celle du corps entre l'anale et la portion molle de
la dorsale, du tronçon de la queue et des bords supérieur et inférieur
de la caudale. Ce bleu est fondu d'une manière insensible avec le
brun de la partie antérieure du tronc. Le bord inférieur de la queue,
compris entre l'anale et la caudale, est noir aussi foncé que la
bande latérale. |
| Caractéristiques: |
Comme
beaucoup de labres, ils nagent continuellement pendant la journée
et se cachent le soir à heure à peu près fixe dans une cachette
où ils dorment entourés d'un «cocon» muqueux protecteur secrété
chaque jour. Ils inspectent inlassablement les téguments externes
et ceux des cavités (bouche, branchies) des autres poissons au point
de devenir une véritable gène pour certaines espèces. |
| Maintenance |
Dans
la nature, les Labroides se nourrissent essentiellement de
petits crustacés parasites, rares ou inconnus sur les téguments
des autres poissons maintenus en aquarium. On considère généralement
l'acclimatation et l'alimentation de L. dimidiatus comme
faciles, mais les échecs ne sont pas exceptionnels. Ces poissons
sont souvent maigres lors de l'importation et il convient de les
alimenter correctement dès l'acclimatation: les Artémias,
les moules crues ou cuites dans la valve, les broyats (moules, crevettes
et poissons) constituent une excellente nourriture de remplacement.
En général ces poissons ne demandent aucune exigence particulière. |
| Multiplication |
La
ponte a été observée en aquarium à plusieurs reprises. On peut acquérir
quelques individus de petite taille (4 à 6 cm) et les mettre en
quarantaine. Durant cette période on pourra distinguer d'éventuels
couples qui pondront éventuellement dans votre bac. |
| Remarques |
JCR : Si la grande majorité des Poissons partage au mieux le territoire
restreint de l'aquarium avec un Labroides, se contentant de le chasser
s'il les importune par des morsures répétées, les représentants
de certaines familles sont le plus souvent tyrannisés, puis blessés
superficiellement par les dents acérées; la plaie cutanée qui s'agrandit
attire de plus en plus le nettoyeur une terreur panique peut alors
s'emparer du martyr qui se cache alors en permanence ou s'affole,
se roulant alors sur le sol, heurtant la vitre et cherchant visiblement
à sortir des limites du bassin voir sauter hors du bac. Cela s'observe
particulièrement chez les Tétraodontidés qui sont les victimes privilégiées
des Labroides. On m'a cependant relaté que les Scorpénidés en aquarium
les avalent souvent comme n'importe quelle autre proie. |
Photos
Robert Allgayer © www.recif-france.com |
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