FAMILLE
Pomacanthidae
Nom scientifique
Apolemichthys xanthurus
Nom vernaculaire
Poisson ange des Indes
Difficulté

Texte et photo JC Ringwald © www.recif-france.com
Compatibilité
Lumière


Mise à jour :
21/12/2003
Classe: Osteichthyes
Sous classe: Actinopterygii
Ordre: Perciformes
Famille: Sous famille : Holacanthinae
Genre: Apolemichthys
Espèce: xanthurus
1ère Description: (Bennett, 1833)
Distribution: Ce poisson fréquente une aire qui va de l'Océan Indien occidental (Ile Maurice, La Réunion, Madagascar), aux Indes, Sri-Lanka et Iles Maldives. Il fréquente les récifs coralliens jusqu'à vingt mètres de fond et défend avec acharnement son territoire contre les intrus.
Description: Ce poisson présente un aspect assez ramassé. Dans la nature il peut atteindre quinze centimètres de long mais il reste généralement plus petit (dix à treize centimètres) en aquarium. Comme les autres Apolemichthys ce poisson se caractérise par l'absence de fortes épines sur le préorbitaire et l'interoperculaire ainsi que l'absence de sillon profond dur sur l'épine operculaire. Les écailles de la joue et de l'opercule sont de petite taille. Ses flancs sont d'un blanc très lumineux, la dorsale et l'anale sont noires et bordées d'un magnifique liseré bleu clair. La caudale de couleur jaune se caractérise par une terminaison pointue dans la partie supérieure. La tête est très sombre, presque noire jusqu'au début de l'opercule. Une petite tache jaune située au-dessus de l'opercule décore l'arrière de la tête de ce poisson qui ressemble beaucoup à Apolemichthys xanthotis. qui est une espèce endémique à la Mer rouge et au golfe d'Aden. Cependant chez ce dernier la teinte sombre de la tête se prolonge jusqu'à la hauteur des nageoires latérales, sa bouche est plus courte et son corps légèrement moins haut. Le pédoncule caudal est également situé un peu plus bas.
Caractéristiques: Dans la nature cette espèce vit solitaire ou par couples. Ce poisson est omnivore et se nourrit autant de petits invertébrés que de végétaux. Dans la nature il recherche surtout les éponges et les tuniciers. En captivité il accepte toutes sortes d'aliments: on lui offrira des moules, des broyats divers, des crevettes décortiquées, des mysis, des artémias, de la nourriture en paillettes, etc. Il faut noter que mon spécimen était placé depuis sa plus tendre jeunesse dans un bac d'invertébrés contenant une forte proportion d'alcyonaires. Il ne les a jamais touchés... jusqu'au jour où quelque peu dépassé le cap de ses dix ans. Il a alors brusquement commencé à apprécier le « chapeau » de mes Sarcophytons et j'ai alors malheureusement dû le céder à un ami qui possédait un très grand aquarium peuplé uniquement d'algues et de poissons. A condition de ne pas le placer avec d'autres poissons à tendances végétariennes, on peut sans risques l'introduire dans un bac bien planté en Caulerpes car ces dernières pousseront plus vite qu'il ne les grignotera.
Maintenance Le Poisson Ange des Indes est robuste, peu sensible aux maladies et fait partie des Pomacanthidés faciles à maintenir en captivité si on respecte les conditions d'hygiène impératives pour tous les Pomacanthidés: eau de bonne qualité et alimentation variée. La température de l'eau se situera entre vingt cinq et vingt huit degrés et le volume minimal disponible sera de trois cents litres. Bien entendu un bac plus grand sera certainement plus apprécié par notre poisson. Si certains auteurs signalent que les relations intra et inter- spécifiques sont très bonnes, je voudrait cependant signaler que mon spécimen vieux de plus de dix ans a toujours eu un caractère «grognon» et que les autres poissons évitaient de passer devant le nez de sa majesté. A priori ce poisson ne convient pas aux bac récifaux. Cependant si je n'avais cédé mon poisson je pense que j'aurai succombé à la tentation de l'acclimater dans un bac récifal contenant des espèces du genre Acropora, Seriatopora, Pocillopora, etc. Car ces coraux offrent peu de chair à grignoter et ne devraient pas trop attirer son attention. Une expérience donc, que les amateurs courageux devraient tenter, mais prévoyez quand même la possibilité de le capturer rapidement si son bec se mettait à déguster les « fruits interdits ». Par contre, étant donné qu'il s'attaque à certains alcyonnaires il est probable qu'il tentera de brouter également des madrépores à consistance molle tels que des Catalaphyllia, Trachyphyllia, etc. et il sera préférable de ne pas tenter l'expérience dans un bac contenant ces derniers.
Multiplication Pour l'instant cette espèce n'a pas encore été reproduite en captivité.

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